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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 13:29

Uke, Tori, Aïte

 

IMGP2593

 

Uke : celui qui attaque, qui chute.....

Tori : celui qui exécute la technique

Aïte : à la fois partenaire et adversaire

 

 

Durant la pratique nous sommes tour à tour Tori et Uke.

 

Plusieurs fois celui qui exécute et ensuite celui qui chute et réciproquement.

 

Ne limiter notre relation avec l'autre qu'à ces deux rôles est pour moi trés réducteur et surtout source de non progression et compréhension de l'aïkido.

 

Je ne suis pas Tori et ensuite Uke, mais au travers de ces deux "positions" je suis surtout Aïte, partenaire et adversaire de l'autre.

 

En tant que Uke, partenaire c'est à dire sans juger le travail de l'autre je suis, chute, descend au sol sans raideur et tout en préservant mon intégrité physique, adversaire ensuite en donnant à Tori une saisie et une attaque correcte.

 

Quand je suis Tori la notion de partenaire se traduit pour moi dans le fait de réaliser une technique sans vouloir à tout prix l'imposer physiquement à l'autre en l'emmenant à la chute ou au sol par un placement correct et la bonne utilisation des fondations de notre discipline.

 

Croire que le plus important dans l'aïkido est l'étude de la technique par le rôle de Tori est complétement faux.

 

Je me rappelle ainsi une phrase dite par Maître Tamura :

 

DSCF0412

 

 

 

"Les meilleurs Uke sont les meilleurs techniciens"

 

 

 

 

Pour comprendre la technique j'ai besoin de la subir, de l'accepter, de la ressentir en tant que Uke. Attaquer et saisir correctement, aller jusqu'à la chute ou l'immobilisation sans juger la technique de Tori par une attitude physique et morale négative.

 

Devenir Tori c'est ensuite corriger les erreurs que j'ai ressentis en tant que Uke sans imposer ma force à l'autre, accepter aussi que cela ne marche pas et recommencer encore et encore, toujours et toujours.

 

En conclusion ne pas se limiter à être Uke ou Tori mais un Aïte parfait.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 14:44

Réflexion trés trés............ martiale

 

Japon22[1]

 

 

Depuis la création de ce blog je me suis toujours refusé à écrire des articles "comment dirais-je" trop intellectuels" sur la pratique.

 

Pourquoi ? simplement par manque d'expérience dans la recherche martiale, je ne crois pas avoir assez de recul pour exprimer autre chose que ce que l'on m'enseigne.

 

Le chemin du "budo" est interminable, je me considére malgré mes années de pratique comme un débutant et mis à part sur le tatami je n'ai pas grand chose à réveler.......

 

Néanmoins nous ne sommes pas tous dans ce cas là.

 

J'adore surfer sur le net à la recherche justement d'articles, de sites et blogs capables de m'éclairer, m'informer, me divertir ou souvent me faire hérisser les cheveux sur la tête.

 

C'est fou pour ne pas dire "hallucinant" de voir le nombre D'EXPERTS ou qui se proclament tel que le territoire Français recèle et je ne parle là que d'aïkido bien sur car je suis certain que dans les autres arts martiaux cela doit être pareil, quoique.......

 

Plusieurs cas de figures se présentent à nous sur ces soi-disants "experts" :

 

1) L'ancien pratiquant qui a été un redoutable "guerrier" dans sa jeunesse, qui a suivit tel ou tel Maître pendant de nombreuses années mais qui depuis de plus nombreuses années encore ne le suit plus mais est toujours son meilleur élève. Dommage pour les autres qui s'acharnent toujours à suivre le Maître.............

 

2) Les anti-fédéraux en tout genre qui surtout ne digérent pas le fait de ne pas avoir le grade ou la reconnaissance tant expéré.

Bien sur dans ce cas là, la fédération, ses dirigeants et ses cadres sont les principaux responsables car bien entendu "jaloux" et "envieux".

 

3) Les nouveaux professionnels qui en moyenne entre 30 et 40 ans ont déja bien au moins 50 ans de pratique dans tous les arts martiaux de la terre. Dommage qu'ils ne soient pas présents lors des stages pour nous faire profiter de leur savoir ou quand ils le sont se mettent volontairement sur le bord avec quelques "élus" car bien sûr les autres sont des, excusez le language familier "bourrins" et n'ont rien compris à l'étude.

 

Bon voila enfin un article de fond qui je l'espère vous sera utile lors de vos visites sur des sites "spécialisés".

 

Faire la part des choses et ne pas oublier que la seule vérité et celle du tatami, de la pratique pour rechercher encore et encore.

 

Mon voeux le plus cher étant de ne jamais devenir ou d'être ce que je viens de décrire.

 

ninja2[1]

 

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 14:52

Le problème des grades 

 

 

850244138 L[1]

 

 

L'aïkido c'est pour moi avant toute chose une question de pratique mais j'adore aussi lire les livres traitant sur ce sujet.

 

Voici donc un extrait d'un des plus anciens livre sur l'aïkido écrit en Francais Maître Tadashi Abe en 1958.

Je ne ferai aucun commentaire mais laisserai libre à chacun d'y puiser.......................

 

Tadashi Abe (source wikipédia)

tadashi-abbe-hd-4001[1]Tadashi Abe (1926 - 1984) a été le pionnier de l'aïkido en Europe.

Tadashi Abe est né en 1926. Sa famille était proche de la Cour Impériale et son père qui possédait des mines en Corée réservait une partie de ses richesses à l'aikikai. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut kamikaze dans la marine japonaise et dut son salut à la fin de la guerre.

Il débuta l’aïkido en 1942 et devint Uchi deshi. Il sera nommé 6e dan et envoyé en Europe en 1952 avec pour mission de continuer le travail d'implantation de l'aïkido commencé un an plus tôt par Minoru Mochizuki. En France, il sera aidé dans sa tâche par Mikinosuke Kawaishi, qui venait d’y introduire le judo. Ce dernier lui conseilla de codifier les mouvements en séries pour adapter l’apprentissage de l’aïkido à l’esprit occidental.

Considérant sa mission accomplie, Tadashi Abe retourna au Japon en 1960 mais déçu par l’évolution de l’aïkido, il refusa son grade de 7e dan et décida de se séparer de l’aikikai.

Tadashi Abe est mort le 23 novembre 1984.

 

 

Le problème des grades (page 37)

 

Au Japon, pays de la patience, l'élève n'a pas besoin d'être aiguillonné par l'amour-propre des grades. Il n'existe de valeur "partielle" qu'à partir de la ceinture noire. En France, pays de la course contre la montre, il s'est révèlé qu'il fallait découper ce grade en plusieurs marches pour pouvoir faire patienter l'adhérent et l'obliger à parvenir à cette plateforme qui pour beaucoup, représente le "bâton de maréchal". Tandis qu'en pratique ce n'est qu'à partir de la ceinture noire qu'on commence "à peine" à comprendre les vrais bases de l'aïkido ou du judo. En France c'est ce principe qui ayant donné des résultats pour le judo a été choisi pour l'aïkido. J'appelle ces grades les "sucettes" d'encouragements mais elles sont indispensables pour notre tempérament occidental; les couleurs des ceintures sont : blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, noire. A partir de ce moment nous les appelons DAN quand en principe au Japon ces valeurs sont appelées par leur vrai nom mais trop difficiles à retenir pour l'appliquer en France.

 

tadashi-abe[2]Il y a cinq stades de valeur au Japon.

L'élève qui en France passe le rubicond du 1er DAN est au Japon : SHO-MOKUROKU, c'est à dire qu'il connait le programme technique; c'est le Maître qui décerne le grade lorqu'il le juge capable.

Du 2e au 3e DAN, il s'appelle : JO-MOKUROKU ou étude sérieuse et supérieure. C'est toujours le maître qui décide du moment pour le donner.

Du 3e au 4e DAN, on le nomme : HON-MOKUROKU, il est l'assurance de la vraie connaissance. A partir de ce moment, c'est le disciple qui demande le grade au Maître, façon de juger le travail mental de l'élève, car le Maître évalue l'orgueil et le jugement qu'a l'élève de lui-même. Le Maître ne fournit aucune explication à ce dernier qui attendra en patience que le Maître décide (souvent, trés longtemps aprés la demande) de cette investiture.

De 5e à 6e DAN c'est le MENKYO, c'est à dire le moment où il a trouvé la Maîtrise. Il est autorisé à partir de ce moment, de décerner les grades pour le Maître.

Ensuite vient le KAIDEN, c'est à dire le moment où le Maître a "TOUT DONNE". Appellation par laquelle le Maître et l'élève ne font plus qu'un.

 

 

Ce qui est important, ce n'est pas tant les victoires et les grades, c'est de continuer à travailler et à gravir chaque échelon qui au fur et à mesure que l'on comprend la technique pure, ouvre des portes de plus en plus nombreuses sur des vues inscoupçonnées jusque là.........

 

"Chaque Voie", "Chaque Do", méne au but supérieur si l'on dépasse le but matériel. En continuant à travailler, vient le jour ou l'on franchit cette délimitation sans même s'en rendre compte. Mais il faut oublier "le temps" et "les grades" et pour nous, c'est vraiment difficile mais pas impossible lorsqu'on désire quelque chose et qu'on veut l'obtenir............

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 18:38

Les temps changent........

 

5

 

Il n'y a pas si longtemps au Japon et aujourd'hui encore dans certains dojos, les personnes désireuses de pratiquer un art martial devaient être introduites par un membre de l'école ou parrainer par une éminente tierce personne.

 

Ensuite le professeur décidait seul si oui ou non il allait accepter l'élève..........

 

Si la réponse était oui, le cheminement pouvait commencer dans le respect total des régles de l'école.

 

Aujourd'hui surtout chez nous, la situation est bien différente.

 

Pratiquer un "art martial" est facile tellement le choix est large sur le marché, il est même possible de faire jouer la concurrence : tarifs, horaires, grades des enseignants, couleurs des kimonos, des tatamis, des vestiaires et pourquoi pas des toilettes......

 

Bon il est vrai qu'il faut vivre avec son temps mais certaines choses m'interpellent néanmoins notamment celles qui au delà des aspects matériels sont liès à la progression et donc à la pratique proprement dite.

 

7Les grades tout d'abord qui contrairement  à ceux que beaucoup de personnes disent sont l'élèment moteur de la plupart des pratiquants. Quel rôle joue désormais dans cette progression le professeur ? A priori souvent celui d'une simple signature sur un dossier de candidature. Il est ainsi trés curieux de voir au début de chaque saison comment se comportent les pratiquants qui savent avoir droit "administrativement" pour se présenter à un examen dan.....

" Cette année c'est mon année peut importe ce que j'ai fait ou non durant les années précédentes."

 

L'enseignement ensuite, bien entendu il est bon que des élèves veulent ensuite passer du côté de l'enseignement mais là encore quel rôle joue le professeur ?

Pour mon cas personnel l'enseignement m'a apporté un plus indéniable dans ma pratique mais j'ai envie de dire grâce à un investissement total et constant sur et en dehors des tatamis.

 

Je ne m'attarderai pas plus sur cette réflexion mais je soumets à tous cette réponse de Maître Tamura concernant sa délivrance des grades hauts niveaux (à partir de 5em dan) :

 

"Je donne deux sortes de grades : techniques et honorifiques, c'est à vous pratiquants de savoir lequel vous recevez......." 

 

 

 

 

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 14:37

L'esprit de Shumeikan

 

Dojo Bra01[1]

 

Maître Tamura nous a quitté le 09 juillet 2010, mais son dojo "Shumeikan" demeure bien présent........

 

Les cours continuent toujours le mardi et le mercredi soir de 19h à 21h.

 

Pour ma part je m'y rends le mercredi et cela depuis le début de Shumeikan en continuité des cours que donnait Senseï auparavant à l'Aix Unniversité Club.

 

D'une moyenne de plus  30 pratiquants voila que désormais nous avons du mal à atteindre les 10 (7 le mercredi 02 novembre 2011).

 

Voila qui porte à questions.

 

esprit-shumeikan 7112 Small Sensei[1]

 

Senseï n'est plus là donc peut-être certains pensent que son aïkido non plus.

 

Certainement que ses élèves qui l'ont suivis depuis des dizaines et des dizaines d'années ne sont pas aptes à assurer la transmission ??????

 

Bien sur que non, simplement sans doute un problème d'ego.............. 

 

Moi aucune question ni mise en doute ne me vient à l'esprit, Senseï n'est plus là physiquement mais le bâtiment tout entier de Shumeikan porte à jamais son empreinte et respire son enseignement.

 

J'invite donc tous ceux qui veulent continuer sur le chemin tracé par Maître Tamura à nous rejoindre avec la volonté bien entendu de se mettre en difficulté et de laisser ses certitudes de côté.

 

 

 

A aucun moment je me suis dit :

 

"Voila tu es arrivé, tu sais.....  bien au contraîre pour moi la voie est ............................"

 

Je pense que c'est cela l'esprit de Shumeikan.

 

Merci Senseï 

 

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 13:50

Régularité

 

le-puy-debut-saison 3573

 

A chaque début de saison une question est réguliérement posée par les débutants :

 

"Si je ne viens qu'une seule fois par semaine, cela sera-t-il suffisant pour avoir une progression dans la pratique ?"

 

Il y a quelques années je m'énervais a cette interrogation et répondais volontier qu'aucune avancée digne de ce nom n'était possible sans un investissement minimal de deux cours par semaine plus les stages du week-end.

 

Désormais cela m'est différent je ne le prends plus comme cela.

 

Notre "progression" nous appartient, chacun est libre de choisir la fréquence de ses entraînements, le minimum étant bien entendu une fois par semaine.

 

Le tout étant de s'y tenir et de ne pas vouloir se comparer à d'autres dont l'entraînement et l'investissement est plus important que le nôtre.

 

Cette réponse donnée aux débutants est aussi valable pour les confirmés, anciens est trés anciens gradés et hauts gradés.......

 

Dernièrement j'écoutais la rancoeur d'un pratiquant qui venait d'échouer au grade de 2em dan alors qu'il était 1er dan depuis plus de 10 ans.

 

Vraiment mais est-ce 10 ans de pratique et d'une remise en question régulière ?

 

Ne jamais croire que l'on est arrivé, s'entraîner encore et encore pour progresser toujours :

 

Dans la régularité

 

le-puy-debut-saison 3543

 

 

 

 

 

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 21:48

Le temps des questions ??????????????

 

  Tamura-Nobuyoshi-77[1]

 

Une nouvelle saison va bientôt commencée.

Enfin pour ceux "anciens" qui ont fait un break durant la période estivale et pour les "nouveaux" qui vont débuter la pratique.

 

1) Les nouveaux

Notre rôle va être essentiel aux différents forums des associations :

- samedi 3 septembre à Venelles

- dimanche 4 septembre à Lambesc

- samedi 10 septembre au Puy Ste Réparade

 

Je donne donc rendez-vous à tous les pratiquants concernés pour :

- tenir le stand aïkido

- apporter leur bonne humeur

- participer aux démonstrations

 

2) Les anciens

Comme chaque année des "anciens" ne reprendront sans doute pas avec nous.

Si cela m'a longtemps pertubé et interloqué j'arrive désormais avec le recul et l'expérience à comprendre.

A condition qu'on m'explique................. ce qui est rarement le cas.

 

pag d'accueil html 14e952c9

 

 

A tous ceux qui vont nous rejoindre et dont je ne connais encore ni le nom ni le visage je dis en avance :

"Bienvenus"

 

Aux anciens qui vont reprendre et continuer la pratique je dis :

" Merci de votre confiance et en avant pour de nouvelles aventures"

 

A ceux qui vont nous quitter je dis :

"Bonne continuation et sans rancune......... aucune aucune..........."

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 11:49

B.A.M

 

DSCF2087

 

B.A.M

Bonjour

Au revoir

Merci

 

 Dans les arts martiaux Japonais une notion fondamentale apparaît quelque soit la discipline :

 

Le Reishiki

 

 

Le Reishiki ou étiquette est l'ensemble des règles que l'on doit avoir sur et en dehors du tatami.

Celles-ci permettent de construire  la pratique autour de ses gestes , actes, comportements.

 

"Bonnes maniéres, être poli, savoir où se placer, savoir saluer, avoir un comportement ne gênant pas les autres....."

 

20100405 JAPON 0121 

Voici ainsi les régles que l'on peut lire au Hombu Dojo de Tokyo :

1. En aïkido, il suffit d'une frappe pour tuer l'adversaire. Lors de l'entraînement, suivez scrupuleusement l'enseignement de votre professeur et ne perdez pas de temps à vous mesurer pour savoir qui est le plus fort.

 

2. L'aïkido est un art qui enseigne comment faire face à plusieurs ennemis simultanément. Vous devez donc parfaire l'exécution de chaque mouvement jusqu'à ce que vous soyez capable de prendre l'adversaire qui est en face et ceux qui viennent dans toutes les directions.

 

3. L'entraînement doit toujours se dérouler dans une atmosphère agréable et conviviale.

 

4. le professeur ne vous enseigne qu'une partie limitée de ce que vous allez apprendre. Votre maîtrise des mouvements dépendra presque entièrement de votre pratique personnelle qui devra être rigoureuse et honnête.

 

5. Dans la pratique quotidienne, il faut commencer par échauffer le corps avant de travailler progressivement en force et en intensité. Il ne faut jamais dépasser ses limites. Si vous suivez cette règle, même les plus âgés ne se blesseront pas et pourront continuer à s'entraîner avec plaisir afin d'atteindre le but qu'ils se sont fixé.

 

6. L'aïkido a pour objet l'entraînement de l'esprit et du corps pour que l'homme devienne sincère et honnête. L'aïkido est un art secret par nature, les techniques ne doivent pas être révélées publiquement ni enseignées au hasard, elles risqueraient d'être utilisées par des individus peu scrupuleux.

 

 osensei tamuraweb-b8671[1]

En général, les règles pratiques qui sont appliquées sur le tapis sont les suivantes :

1. En montant sur le tapis et en le quittant, vous devez saluer vers le kamiza, en direction du shomen et du portrait du Fondateur.

 

2. Respectez vos instruments de travail. La tenue d'entraînement doit être propre et en bon état, les armes rangées lorsqu'elles ne sont pas utilisées.

 

3. Ne vous servez jamais d'une tenue ou d'armes qui ne vous appartiennent pas.

 

4. Le cours commence et se termine par une cérémonie formelle. Il est essentiel d'arriver à l'heure pour y participer, mais si vous arrivez en retard, saluez deux fois à genoux en montant sur le tapis, puis intégrez-vous dans le cours rapidement et discrètement.

 

5. La façon correcte de s'asseoir sur le tapis est la posture en seiza. Mais si vous êtes dans l'impossibilité de vous mettre en seiza, vous pouvez vous asseoir en tailleur, tout en veillant à être disponible à chaque instant, dans n'importe quelle position.

 

6. Ne quittez pas le tapis pendant le cours, sauf en cas de malaise ou de blessure.

 

7. Quand le professeur montre une technique, vous devez rester assis en seiza et regarder attentivement. Après la démonstration, saluez le maître, puis saluez un partenaire et commencez à travailler.

 

8. Dès que la fin de l'exercice est annoncée, arrêtez tout de suite votre mouvement, saluez votre partenaire et rasseyez-vous en ligne, en seiza, avec les autres pratiquants.

 

9. Ne restez jamais debout sur le tapis sans travailler. S'il le faut, restez en seiza en attendant votre tour.

 

10. Si vous voulez poser une question à votre professeur, ne l'appelez jamais ; mais dirigez-vous vers lui pour lui parler après l'avoir salué debout.

 

11. Quand le professeur vous montre un mouvement en particulier pendant le cours, regardez et écoutez attentivement, et saluez lorsqu'il a terminé.

 

12. Respectez les pratiquants les plus gradés. Ne discutez jamais à propos de technique, même s'ils sont dans l'erreur.

 

13. Si vous travaillez avec quelqu'un qui ne connaît pas le mouvement, vous pouvez le guider. Mais n'essayez jamais de corriger son mouvement si vous n'étes pas en charge du cours.

 

14. Évitez de discuter sur le tapis.

 

15. Le tapis doit être nettoyé avant et après le cours ; le dojo doit être bien tenu. Tous les pratiquants doivent se sentir concernés par le nettoyage.

 

16. Il est interdit de manger, boire, fumer dans un dojo.

 

17. Le port de bijoux ou de montres est dangereux pendant l'entraînement, et donc déconseillé.

 

Si vous êtes entré dans le dojo en vue d'assister à un cours, vous êtes tenu de respecter ces quelques règles:

1. Prenez place avec respect, n'adoptez pas une pose irrévérencieuse, que vous soyez assis ou debout.

 

2. Il est interdit de manger ou de boire pendant un cours.

 

3. Ne parlez pas aux pratiquants se trouvant sur le tapis, et n'y montez jamais sans autorisation.

 

4. Évitez de vous promener ou de déconcentrer les pratiquants lorsque le professeur montre ou corrige un mouvement.  

 

DSCF1002

Cette saison encore des débutants se sont inscrits dans nos clubs, ont partagés des instants de la vie de notre groupe, ont sympathisés même, et puis sont partis..........quelques anciens aussi..................

 

Le tout sans un mot bien entendu.

 

Toutes les raisons sont bonnes pour arrêter et je ne suis pas la pour juger cela, pourtant simplement quelques mots d'explication  suffisent, le respect des autres, l'étiquette, le reishiki.

 

Bonjour : "je me présente....... je voudrai pratiquer l'aïkido"

 

Au revoir : "pour certaines raisons je ne peux plus continuer"

 

Merci : "j'ai quand même passé de bons moments avec vous"

 

Allez à la saison prochaine pour de nouvelles rencontres................

 

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 17:52

Trouver sa place........

 

maitre-tamura 9082[1]

Maître Tamura : harmonisation dans la technique

 

Dans une de ses interviews Maître Tamura raconte comment était O'Senseï en voyage.

"Toujours imprévisible ne s'occupant que de son chemin il laissait totalement de côté les aspects logistiques par exemple (tickets de trains, taxi....). C'était à la personne qui l'accompagnait de prévoir, anticiper au risque de se faire vivement sermoner."

Savoir à l'avance quoi faire et en toute circonstance.

 

Dans son dojo Shumeikan de Bras que j'ai la chance de fréquenter depuis le début, nul besoin de régles affichées, tout est disposé pour moi afin de développer "l'implicite".  Aux anciens par le geste à montrer aux nouveaux et à ces derniers à observer pour faire et se placer.

 

DSCF3286 Les jardins Japonais : harmonisation du lieu

 

Voila pour moi une des choses fondamentale de la pratique.

 

Bien entendu nous avons tous besoin d'être guidé, cependant il y a des moments où c'est à chacun de se prendre en main et de trouver sa place.

 

Voici quelques exemples de régles implicites........ :

 

* Le tatami devrait être balayé avant et aprés chaque cours, aucun balais n'est présent sur les lieux, peu importe la prochaine fois j'en porte un et je suis sur que les autres en feront de même par la suite.

 

* Voila en fin le temps du gala, les tatamis (encore) sont à descendre aprés un cours nous ne sommes pas nombreux, c'est pas grave l'exercice est fait dans la joie et la bonne humeur, dommage pour ceux qui ne sont pas présents car ils manquent ce moment de pratique trés enrichissant.

 

* Les tatamis (toujours) sont descendus mais il faut les installer, je suis tout seul à ce moment là.

150 m2 de tapis à bouger, les chaises et la sono à installer, le kamiza à mettre, le tout en 2 heures de travail pour proposer un lieu de démonstration dont je suis assez fier. Encore un entraînement de plus que je suis sur je partagerai avec d'autres l'année prochaine.

 

* La démonstration : chacun est libre de proposer ceux qu'il veut, liberté d'expression donc mais attention la démonstration commence quand ? C'est à moi de savoir.

 

* Sur le tapis les techniques s'éxécutent je suis tour à tour Tori et Uke.

Tori j'éxécute pour ammener l'autre (ni tirer, ni pousser).

Uke je suis et dois savoir à tout moment comment me placer (ni être tirer, ni être pousser).

 

Aikido-Kanji-v5-Large

Aïkido : voie de l'harmonisation ?

 

La pratique est avant tout personnelle, nul n'est besoin de s'occuper du comportement des autres, si le mien est irréprochable et en adéquation avec les fondements de l'aïkido, de la vie du groupe et du lieu, tout et tous s'harmoniseront (Aï).

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 14:33

Les grades

 

  Aikido-Kanji-v5-Large

 

Actuellement beacoup de questions sont posées quand à l'avenir des passages de grades en aïkido. Ainsi nombreux sont ceux qui se servent de cela pour amener la polémique........

 

La tendance serait donc au mécontentement.

Je crois surtout que ceux qui s'expriment sur le sujet par internet ou voie de presse attisent ce sentiment en prenant comme cibles privilégiées, l'Etat, les fédérations et les membres qui les représentent (présidents, mais aussi techniciens).

 

1) L'Etat Français 

Accusé d'ingérence dans la gestion, l'organisation et la délivrance des grades en aïkido.

Bon que les détracteurs se rassurent c'est aussi le cas dans toutes les fédérations sportives possédant un agrément mais aussi dans l'éducation et même dans le domaine professionnel.....

Nous sommes sur le territoire Français et même si tout n'est pas parfait je pense personnellement que ce contrôle est plutôt le signe d'une certaine qualité.

J'avoue en fait que cela ne me pertube pas, je fais avec même si de temps en temps j'aimerai moi aussi moins de fermeté, mais que faire ? une révolution pour cela.

 

 DSCF1002

 

2) Les fédérations

La scission existe depuis 1982, c'est dire si désormais les rancoeurs sont tenaces et les divergences grandes.

La première volonté de l'Etat a été de faire fusionner les deux parties. Cependant il semble désormais avoir fait machine arrière en reconnaissant les deux fédérations en accordant à chacune un agrément.

Les Brevets Fédéraux sont aussi désormais formés et délivrés d'une façon autonome comme le seront aussi les diplômes qui vont remplacer les BEES actuels.

Seuls les passages de grades en commun nous sont imposés.

Alors pourquoi encore cette tension ambiante ?

Tout simplement parce que les deux fédérations ne s'entendent pas sur l'organisation des passages.

Dans ce contexte là, je ne peux que donner raison à mon groupe la FFAB qui initialement à la fusion totale proposait une fédération unique pouvant regrouper tous les groupes en leur donnant une autonomie technique et administrative.

 

3) Les passages de grades actuels

 Placés sous l'autorité de 2 juges issus des deux fédérations  tirés arbitrairement au sort pouvant déboucher sur 3 situations de jurys :

     - Parité 1 juge FFAB et 1 juge FFAAA

     - 2 juges FFAB

     - 2 juges FFAAA

La voix prépondérante n'existe pas, le "non" l'emporte entraînant ainsi un echec même en ayant la moyenne (1 oui, 1 non).

 

4) Quel avenir ?

Au vue des désaccords entre les fédérations, l'état à une nouvelle fois nommé un médiateur en la personne de Farncis Didier Président de la Fdédération Française de karaté.

Celui-ci propose de mettre en place des passages sous forme d'Unités de Valeurs comme c'est le cas dans sa discipline :

     - Suwari waza (travail à genoux)

     - Hanmi handachi waza (travail un à genoux, un debout)

     - Tachi waza ( travail debout)

     - Bukiwaza (travail aux armes)

 

Pour information la FFAB avant d'en arriver là avait proposée une solution que je trouve trés cohérente mais c'est opposé au refus de la FFAAA :

     - 2 juges à parité (1 FFAB, 1 FFAAA)

     - Interrogation faite par le juge d'appartenance

     - Voix prépondérante au juge d'appartenance

mental 9081[1] 

 

5) L'attitude à avoir

Les passages de grades actuels (et les futurs)  n'ont plus grands à chose à avoir avec ceux proposés lorque nous les passions uniquement dans notre fédération, enchaînant alors le travail Tori puis Uke avec le même partenaire. Ils étaient le digne pendant des passages Aïkikaï demandant en plus de l'épreuve technique un engagement physique beaucoup plus grand qu'aujourd'hui.

Toutefois nous avons du nous adapter à ce changement et si une évolution vers des U.V doit se faire nous nous adapterons encore en respectant les bases de notre enseignement.

"S'adapter à l'autre, ne pas s'opposer afin de pouvoir réfléchir sur notre pratique et notre attitude".

 

 

 

En conclusion je souhaite bonne chance aux élèves qui vont se presenter au mois de juin, et quel que soit le résultat je leur dit que l'investissement qu'ils ont déployé ne peut être que bénéfique................

 

 

 

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